Il y a quelques années, ne serait – ce que pour avoir quelques sourires à opposer à la grisaille ambiante, j’étais lecteur de Charlie Hebdo, journal satirique paraissant le mercredi (comme un autre plus ancien dont je suis fidèle lecteur), dont la ligne éditoriale, portée par les pères fondateurs que furent Cavanna (un des plus beaux esprits libres qu’il eût été donné à la France de compter), Wolinski, Siné, Gébé ou Cabu, était mélange d’intelligence, d’impertinence et de courage.
